Les connexions cruciformes

Encore un principe important, que nous devons constamment garder à l'esprit, est un principe d’interconnexion de tout ce qui existe. Dans la théologie patristique les énergies de connexion de l'univers sont appelées des logos et des tropos. Elles ont une nature cruciforme semblable à quatre molécules d'ADN ou quatre chérubins. De chaque objet proviennent des paires de liaison, à la fois sur la verticale et l’horizontale. La connexion verticale a deux extrémités. Une extrémité représente des logos qui établissent la connexion avec Dieu le Verbe. L'autre extrémité représente des tropos. Ils établissent la connexion avec l'univers de chaque objet.

Les logos se trouvent dans le domaine de la lumière éternelle, tandis que les tropos - dans les jours de la Création. Les logos horizontaux sont des énergies d’une forme provenant de Dieu le Fils. Les tropos horizontaux sont des énergies d’un contenu provenant de l'Esprit Saint, tout comme un canal et l'eau qui coule dans le canal. Pour simplifier, toutes les connexions peuvent être simplement appelées des logos selon leur signification d'origine, parce que toutes les objets proviennent du Fils, en premier lieu. « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jean 1:3).

A travers les logos chaque objet reçoit son être, sa place dans le système de l'univers, et, finalement, trouve sa place, à travers l'Eglise, dans le Royaume des Cieux en construction. Ainsi, tous les objets du monde reçoivent leur être du Logos, à travers les logos, et sont reliés, à la fin des temps, dans le Logos unique, dans le Roi de Gloire.

« Ayant les logos des créations [en Lui-même] avant les siècles, Il, de [Sa] bonne volonté, a fait passer du néant à l’être des créatures à Son image par Sa parole et sa sagesse... » (Saint Maxime Le Confesseur).

Le premier type: connexions cruciformes

Il existe quatre principaux types des connexions. Le premier type des connexions crée l'essence des objets sous forme d’un univers individuel. Si l’on compare l’univers individuel avec une ampoule, le premier type de connexions sera un câble d'alimentation avec la différence que l'essence de l’objet va apparaitre dans le croisement de quatre courants au lieu de deux. Chaque objet se fait passer du néant à l’être non seulement avec le monde entier, mais aussi individuellement. Chaque objet représente par lui-même un univers et possède ainsi son propre cycle de quatre jours de la Création.

L'univers représente un océan de la lumière de l’Eternité divisée en mers du temps, en rivières de la gravité, en gouttes de l'éther et en particules matérielles. Au niveau du monde visible, l’énergie du temps est dans un état figé, pour ainsi dire. Cependant, chaque objet est en communication permanente avec tous les quatre niveaux. Les énergies de la Création circulent constamment comme l'électricité. La lumière provenant de l'ampoule est un domaine du monde visible. Les fils et les courants qui vont à la batterie (ou même sans la batterie), tout cela se rapporte au domaine du monde invisible et n'existe pas l'un sans l'autre.

La projection matérielle de chaque objet existe grâce à la circulation cruciforme de quatre types de la lumière. D'une part, elles circulent sur quatre étages horizontaux des quatre jours de la Création. Autrement dit, chaque objet est connecté en permanence avec chacun des quatre univers. D'autre part, les objets matériels sont connectés, sur la verticale, avec les jours de la Création dans un ordre hiérarchique. Ainsi est formé un système similaire à quatre roues imbriquées l’un dans l’autre. Ce sont ces mêmes roues que le prophète Ezéchiel a vu chez les Tétramorphes.

« Et je regardai les êtres vivants, et voici une roue à terre auprès d'eux, devant leurs quatre faces » (Ezéchiel 1:15).

Les animaux eux-mêmes représentent la structure Trinitaire de la lumière réfractée formant la Croix vivifiante. Cette Croix est un instrument universel de la création à travers laquelle le Créateur vivifie l’univers. Les roues se trouvent sur la terre, parce que le but ultime de ce dispositifs circulaire est de révéler le monde matériel (c’est pourquoi ils sont sur la terre).

« L'aspect des roues et leur forme étaient ceux de la pierre de Tharsis, et toutes quatre étaient semblables; leur aspect et leur forme étaient comme si une roue était au milieu d'une autre roue » (Ezéchiel 1:16).

La pierre de Tharsis est une pierre translucide de couleur jaune. Elle est un symbole de la lumière réfractée Trinitaire. Les quatre mouvements circulaires se ressemblent, car la lumière trinitaire hérite, lors de la réfraction, toutes les propriétés hypostatiques de l'être divin. Chaque Hypostase est porteuse d’un monde intègre divin en entier, et pas seulement d’une de ses parties. Par conséquent, les quatre roues sont quatre angles différents sur le même univers de la Croix vivifiante. L’aspect et la structure des roues qui se ressemblent sont quatre niveaux d’un mouvement circulaire. Sur l’horizontale est réalisée une connexion permanente avec chacun des quatre jours de la Création, avec chacun des quatre niveaux. Sur la verticale est progressivement créé, à partir des énergies invisibles, l’aspect matériel visible de tous les objets.

« En avançant, elles allaient sur leurs quatre côtés et ne se retournaient pas dans leur marche » (Ezéchiel 1:17).

C’est un principe important de la structure du monde. Les énergies de la lumière trinitaire divergent en permanence l’une de l’autre. Autrement dit, l'univers est en constante expansion qui se produit avec la vitesse de l'éternité réfractée. Même quand les Tétramorphes reviennent au centre commun, l'univers continue à s’expandre. Étant donné que le monde s’expand tout entier, il n’y a pas d’objet par rapport auquel cette expansion pourrait être identifiée.

Un peu plus tard, si Dieu le veut, nous étudierons cet aspect dans plus de détails. En cela consiste le mystère de la naissance de la section d'or qui apparait lors de la division de l'éternité en particules du temps. Pour le moment, on peut citer, pour plus de clarté, un exemple avec les ondes qui divergent d’une source vibrante.

La Création est créée dans la structure des ondes de la lumière éternelle qui divergent constamment. Et les ondes de la lumière éternelle sont des ondes du Nom de Dieu. Voilà où tout se trouve. Si l’on interrompt l'onde de la lumière éternelle, une vague perpendiculaire apparait, une vague du temps pour cette fois-ci. Et elle va se déplacer selon la loi de la section d'or. Si l’on continue les modifications et interrompt la vague du temps, alors l’onde perpendiculaire de la gravité va apparaitre, et ainsi de suite jusqu'à l’apparition des champs éthero-électriques perpendiculaires, connus en tant que les champs électromagnétiques.

« Leurs jantes étaient d'une hauteur effrayante, et les jantes des quatre roues étaient remplies d'yeux tout autour » (Ezéchiel 1:18).

Les jantes sont des formes extérieures qui retiennent quatre énergies de la Création. Ce sont soi-disant des canaux dans lesquels circulent des forces qui font passer le monde du néant à l’être. Ces énergies possèdent une énorme puissance. Elles dominent toute la Création. Ici, nous parlons également des forces qui retiennent, de tous les côtés, l'énergie éthero-électrique à l’intérieur des univers des particules élémentaires. Cependant, si l’on brise l’enveloppe de cette jante, alors se produira une explosion énergétique très puissante, connue en tant qu’une explosion nucléaire. Par conséquent, Ezekile a dit que les jantes métaphysiques étaient d'une hauteur effrayante car elles dominaient tout et détenait une puissance énorme.

Le principe des déplacements gravitationnels est également fondé sur une action produite sur les formes dominantes qui retiennent des courants gravitationnels ; l’impact doit simplement être dirigé au niveau supérieur, c’est-à-dire, à la jante de la roue du temps.

Les yeux sur les jantes sont comme des capteurs semi-automatiques qui surveillent tout ce qui se produit dans l’univers. Les lois de l'univers ont une nature de programmation. Il existe des scénarios selon lesquels est régi le comportement des énergies de la Création. Ces forces sont subordonnées à tout ce qui se produit au niveau visible. Par exemple, si l’on fait tourner un disque, le scénario du Premier Jour de la Création se met immédiatement en marche et les éléments du monde commencent à arranger l'univers par rapport à la surface de la rotation. Et le disque en rotation reçoit, littéralement comme par magie et d’une manière incompréhensible, son propre système de coordonnées et une position stable dans l'espace.

Si l'objet en rotation a un centre de gravité décalé, le Deuxième Jour de la Création se déclenche automatiquement et autour de l’objet en rotation apparait une sphère gravitationnelle avec son propre centre de gravité, c’est-à-dire, l'objet obtient son propre univers avec des paramètres physiques réels. Pour cette raison se retourne la toupie de Thomson et l'agneau de Dzhanibekov faire des cabrioles que la science académique n’est pas en mesure d’expliquer. La force de gravité universelle n'existe pas. Newton a plaisanté. La force gravitationnelle agit sur une base individuelle, par rapport au comportement de chaque objet. Et cette force a une nature métaphysique. Par conséquent, la taille n'a également pas d'importance. Ce qui compte c’est une hiérarchie des scénarios. Le scénario des premiers jours de la Création couvrent sans problème n’importe quelle force inférieure, c’est pourquoi le champ gravitationnel de la petite toupie de Thomson couvre facilement le champ gravitationnel de la Terre géante. Sur ce principe est basée la nature des mouvements antigravitationnels.

« En avançant, elles allaient sur leurs quatre côtés et ne se retournaient pas dans leur marche. Leurs jantes étaient d'une hauteur effrayante, et les jantes des quatre roues étaient remplies d'yeux tout autour. Quand les êtres allaient, les roues allaient aussi à côté d'eux, et quand les êtres s'élevaient de terre, les roues s'élevaient aussi » (Ezéchiel 1:17-19).

Ici est montré le principe des univers multiples, aussi bien que le principe des mouvements antigravitationnels. Chaque objet, tout comme la Terre, est un univers, rassemblé de quatre énergies de la Croix vivifiante. Cependant, Ezéchiel nous montre, à part la Terre, un set composé de quatre énergies ; il s’agit d’un univers localisé avec son propre champ gravitationnel et son propre vecteur du mouvement. Si l’on agit au niveau des commencements, c’est-à-dire, au niveau de l'être des animaux, au niveau du Premier Jour de la Création, ces forces tireront des jantes de tous les quatre énergies circulaires. Ces forces modélisent l'univers local par rapport à un objet matériel, c’est-à-dire un objet possédant toutes les quatre roues motrices. Par conséquent, il est dit, par la suite, que la vie des animaux résidait dans ces roues. Ainsi, l'objet matériel est soumis, d'une part, aux quatre roues et aux animaux qui les tirent, et d'autre part, il existe une relation de retour, de sorte que la vie des animaux eux-mêmes est soumise au comportement d'un objet matériel.

« Là où l'esprit les poussait à aller, ils y allaient, l'esprit les y poussant, et les roues s'élevaient avec eux; car l'esprit de l'être vivant était dans les roues. Quand ils allaient, elles allaient; quand ils s'arrêtaient, elles s'arrêtaient; et quand ils s'élevaient de terre, les roues s'élevaient avec eux; car l'esprit de l'être vivant était dans les roues » (Ezéchiel 1:20-21).

 

 

 

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