La cerise sur le gâteau

Ô, le merveilleux monde nouveau!

Les ruses de Monsieur Fix...

La question du rapport entre temps et l'éternité est si importante et complexe, que nous allons y consacrer plusieurs émissions. Il s’agit, au fait, d’une enquête sur le crime historique. En qualité des éléments de preuve seront présentés des textes des manuscrits et des éditions imprimées des siècles passés. Nous allons les analyser et voir comment, tout au long des siècles, était systématiquement déformée la formule liturgique du temps. Nous essayerons également d'expliquer pourquoi cela a été fait. Tels sont les défis auxquels nous sommes confrontés.

La cerise sur le gâteau

La question du temps et de l'éternité est une question de l'essence de l'être, de l'homme et, respectivement, de Dieu-Homme. La réponse nous permet de comprendre: Qui est Dieu et où Il demeure.

Pourquoi en avons-nous besoin?

Dans la prière du Seigneur, après la définition de la nécessité de s’adresser d’une manière soboriale à Dieu, est dit: «Notre Père» et non pas «Mon Père» ; ainsi, il est immédiatement indiqué le lieu où demeure Dieu.

Notre Père qui es aux Cieux!

Il est extrêmement important de comprendre dans quel domaine nous envoyons notre prière. Il est important de connaître dans quels cieux réside le Créateur, car, suite à notre prière, c’est notre âme qui est transporté dans ce domaine. Et suite à notre âme, c’est tout l’être humain qui suit.

Par exemple, en prononçant les paroles: «  Mon âme, bénis l'Éternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! » (Psaume 103:1), nous nous dirigeons, par toute notre nature, dans une certaine réalité, dans le monde Céleste, rempli par la lumière Divine, la joie et l'amour. Cependant, si nous avons de fausses coordonnées, au lieu de l’inspiration, nous nous plongeons dans le froid et le vide, dans un sentiment d’un mur de pierre.

La grâce provient de la connaissance de Dieu, de la connaissance de l'être Divin, pas d’une aspiration fanatique aux sensations extraordinaires.

« Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, maintenant et jusqu'au jour de l'éternité! Amen! » (2 Pierre 3:18).

L’emplacement des Cieux ou des domaines spirituels est définie par rapport à l'état du temps. Il y a le Ciel dans un état du temps fragmenté, c’est notre être créé. Il est comme un fleuve avec un commencement et une fin. Par conséquent, il y a le passé, le présent et l'avenir dans ce domaine. Il y a également un Ciel intègre qui est dans un état de l'Eternité. C’est un siècle parallèle où demeure Dieu. Ici, il n’y a pas d'âge, ni de temps.

Dieu Tout-Puissant est présent, de différentes manières, dans tous les états de l’être, mais Son trône principal est au-delà du temps. Dans le domaine du repos éternel. Cet aspect, dans le système de la connaissance de la Sagesse de Dieu, est comme une cerise sur le gâteau, une sorte d'élément final de toute composition de la connaissance. Si nous ne comprenons pas cet élément, tout le Projet chrétien rétrécit dans notre tête et s’écroule, littéralement, comme un bâtiment, miné de l'intérieur. Parce que l'essence de Dieu-Homme est l'Eternité, la vie éternelle. L’incompréhension de cette vérité équivaut à l'absence d'une tête sur les épaules. Si nous ne connaissons pas l'essence de l’être du Sauveur, nous ne connaissons pas Dieu. Nous ne savons pas: «Qui est-il?", "Où est-il?", "Comment est-il et où il demeure?" Par conséquent, cela signifie que nous croyons en notre propre invention, en simulacre de Dieu, c’est-à-dire, nous croyons en antéchrist.

Comme nous avons précisé dans notre émission précédente, c’est ici, dans le domaine du siècle intègre, exactement sur le trône de Dieu, c’est-à-dire, au point du Sauveur même, que se trouve le point de l’assemblage de l’identité chrétienne soboriale, aussi bien que de l’être de tout le peuple orthodoxe. Par conséquent, dans ce domaine a été dirigée la pointe du fer de lance de l’activité subversive des juifs, opérant sous la couverture de différents ordres catholiques.

Ô, le merveilleux monde nouveau!

« Depuis l'invention de la presse typographique, le diable est venu vivre dans l'encre d'impression » (Soren Kierkegaard). C’est une expression connue d'un philosophe danois peu connu.

L’apparition des publications imprimées avec leurs tirages de masse, peut être comparée avec l'invention du cinématographe ou de l'ordinateur. Ces inventions exerçaient un effet hypnotique sur un homme avec la mentalité médiévale, parce que la production des livres manuscrits prenait beaucoup de temps, c’était un processus long et coûteux. Seuls les gens riches pouvaient se permettre de commander un livre. En plus, les éditions manuscrites étaient loin d’être des œuvres de calligraphie. Des textes volumineux étaient souvent recopiés par plusieurs moines. Chacun avait sa propre forme d’écriture. Et l'écriture changeait en fonction de l'humeur du scribe, de sorte que des lignes n’étaient plus parallèles et les mots étaient transformés en gribouillis illisibles avec quelques notices sur les bords de la colonne, disposés verticalement. Autrement dit, la plupart des manuscrits représentaient, en fait, un phénomène assez joyeux, hétéroclite et contradictoire. Pouvez-vous imaginer qu’un beau jour, une charrette chargée d’un tirage, sort d’une cour d’impression. Et ils ont tous le même format, avec des bandes alignées du texte et des lignes, avec des gravures compliquées et des caractères droits, sortis de la presse. Et chaque caractère, chaque mot dans tout le tirage se trouve dans le même endroit. Pouvez-vous imaginer quelle impression une telle image produisait sur la conscience d’un homme médiéval?! Car il n'y avait pas d'Internet, ni de journaux, ni de télévision à l’époque. Le livre est la seule source de connaissances, une source rare, de surcroit. Maintenant, s’ouvraient des perspectives absolument fantastiques, comme l’occasion se présentait d’imprimer un grand nombre de livres bien propres, droits, beaux et identiques. Et si les connaissances étaient rattachées aux bibliothèques monastiques auparavant, maintenant, elles pourraient être déversées partout dans le monde, comme une rivière profonde.

Les ruses de Monsieur Fix...

On pourrait croire que l'impression des livres résolvait le problème des nombreuses erreurs qui sont inévitables avec la réécriture manuelle, mais également permettait de hisser l’éducation chrétienne à un niveau sans précédent. Cependant, les affaires de Jean Fedorov, qui était le pionnier dans le domaine, allaient mal à Moscou, malgré le soutien de son entreprise par le tsar Ivan le Terrible. Et ce n’était guère en raison de l'obscurantisme du clergé. Le fait est que les tirages de masse représentaient plus grande menace que les incompatibilités avec les textes originaux. Dans les mains des gens mal intentionnés, la technologie d'impression se transformait en un outil de manipulation de masse, permettant de prendre sous contrôle la conscience de toute la nation. Après tout, les erreurs peuvent non seulement être corrigées, mais aussi délibérément introduites. C’est exactement ce qu’ils faisaient, au faut, des catholiques, un demi-siècle avant l'ouverture de la Cour d’impression à Moscou.

Les premiers livres, publiés en cyrillique, ont commencé à arriver en Russie vers la fin du XVe siècle. Ils ont été imprimés dans des imprimeries de Venise, de la Pologne, du Monténégro et de la Roumanie. Les erreurs y ont été introduites de manière intentionnelle. Ici, le système fonctionnait à la manière de la Fenêtre Overton, sauf que le système prévoyait, en fait, une activité subversive méthodique d’un siècle.

Les rédactions des missels étaient modifiées, année après année, de sorte que le sens de la formule du temps s’est retrouvé inversé. Le domaine de l’éternité intègre et uni s’est transformé en une interminable série des éternités. C’est une des raisons pour laquelle l'impression a rencontré la résistance en Russie, et elle ne provenait guère des obscurantistes, mais au contraire, des chrétiens orthodoxes les plus lettrés qui s’y connaissaient en matière de la foi en Esprit, et non pas en lettre. Ainsi, des activités subversives ont menées, par l’intermédiaire de l'impression, à partir de la fin du XVe siècle. Et, un siècle plus tard, vers la fin du XVIe siècle, l'appât a été complètement avalé. Le domaine du siècle intègre a été fixé dans un état fragmenté dans la conscience de l'Eglise. Pendant cette période a apparu la formule qui est encore en pratique chez les croyants du rite ancien: « Pour les siècles du siècle ». Eux-aussi la traduisent comme: « Pour les siècles éternelles », ce qui n’est, en fait, qu’une interprétation de la formule synodale « Pour les siècles des siècles ». Les formes sont différentes, mais le contenu reste le même. Le singulier est remplacé par le pluriel. Depuis, le peuple de Dieu dirige son existence non pas vers le Trône du Sauveur, mais dans le domaine de la désintégration éternelle. En conséquence, le fondement spirituel du royaume russe a été sapé, ce qui provoqué des temps troubles et un effondrement de tout le système ecclésiastique et étatique.

Ainsi, sournoisement, l’époque de la Sainte Russie a passé dans un oubli.

 

 

Commentaires   

# Le schisme (1)Leatha 09-07-2020 05:10
Hey there would you mind stating which blog platform you're using?

I'm going to start my own blog soon but I'm having a difficult time selecting between BlogEngine/Wordpress/B2evolution and Drupal.
The reason I ask is because your design seems different then most blogs and I'm looking for something unique.

P.S Apologies for getting off-topic but I had to ask!
--- www.ukbuysell.eu

Here is my website - Uk Free Classifieds: ukbuysell.eu
Répondre | Signaler à l’administrateur